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L’écrivain réputé Samuel Archibald a profité de son statut de professeur de littérature pour avoir des relations sexuelles avec deux étudiantes sous son autorité, conclut une enquête indépendante commandée par l’Université du Québec à Montréal (UQAM). Une de ces femmes l’accuse même de l’avoir étranglée lors d’une relation sexuelle non consentie. Des actes « graves » et « hostiles » qui ont mené à son départ en catimini de l’UQAM l’an dernier.
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Que fait #MeToo fait à la lecture, à la critique et à l’enseignement des textes littéraires ? Le mouvement #MeToo a contribué à une large prise de conscience quant aux enjeux linguistiques liés aux violences sexuelles et sexistes : lutter contre de ces violences suppose d’abord de nommer un viol un viol. Mais une telle exigence de désambiguïsation peut entrer en contradiction avec la complexité interprétative valorisée dans le cadre de la lecture littéraire. Elle présenterait par ailleurs le risque d'inviter à lire des textes éloignés de nous dans le temps et l’espace en les évaluant à l’aune de notions et d’une morale contemporaines jugées anachroniques. Prolongeant les réflexions récentes de Gisèle Sapiro (Peut-on dissocier l’œuvre de l’auteur ?) et d’Hélène Merlin-Kajman (La littérature à l’ère de MeToo), cet article étudie la réception du récit de Vanessa Springora, Le consentement (2020). En interrogeant la polarisation des discours critiques et théoriques entre une lecture “féministe” et une lecture “littéraire” parfois présentées comme incompatibles, il pose la question du lien possible entre violences sexuelles et pratiques interprétatives. Il théorise une pratique de lecture soucieuse de contextualiser l’usage des modèles interprétatifs mobilisés dans l’analyse littéraire et de les critiquer en interrogeant les rapports de pouvoir qu’ils dissimulent. Il défend ainsi l’hypothèse que le mouvement #MeToo invite les littéraires à réévaluer leurs pratiques et leurs paradigmes de lecture en fonction de ce qu’ils rendent possible.
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Ce 21 avril, Mediapart a publié une enquête fouillée relatant des accusations de harcèlement sexuel envers Stéphane Marsan, patron d'une grande maison d'édition. Mais contrairement à d'autres #MeToo, celui-ci n'a pas trouvé beaucoup d'écho...
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Quatre publications en l’espace d’une semaine, près de 250 abonnés constatés ce 14 avril… 1134, au 15. Balance ton éditeur est un collectif réuni pour lutter « contre le harcèlement, les discriminations et les mauvaises pratiques dans le monde de l’édition ». Mais avant toute chose, une précision d’importance : les fameuses pratiques dénoncées ne sont pas que le fait des hommes. Utile à rappeler…
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La « culture du silence », selon l'expression consacrée, prendrait-elle fin ? Le témoignage des actrices qui ont précipité la chute du producteur américain Harvey Weinstein, entraînant une libération – une libéralisation ? – de la parole. Logiquement, ce sont les réseaux sociaux qui s'en sont fait l'écho, amplifiant les messages de colère, tristesse ou de soulagement. #MeToo, autant que le plus virulent #BalanceTonPorc, ont marqué profondément, jaillissant de toutes parts, et dénonçant le harcèlement sexuel vécu sous toutes ses formes. Alors, dans l'édition ?
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Plus d’une centaine de femmes travaillant dans le livre signent un texte dénonçant un climat délétère et des inégalités flagrantes. Elles demandent que les entreprises de l’édition prennent leur responsabilité.
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Despite its image as a bastion of liberal thinking and its unusually high percentage of female workers, the publishing industry still has a significant sexual harassment problem.