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Le 19 août 2020, la soprano Chloé Briot dénonce dans La Lettre du Musicien des agressions sexuelles répétées portées par un collègue chanteur lors de la production de l’opéra L’inondation. Faute d’avoir été entendue et défendue par sa direction, elle annonce encore avoir porté plainte devant la justice française dès le mois de mars de la même année et vouloir ainsi « en finir avec la loi du silence ». Pourquoi l’artiste lyrique n’a-t-elle pas été entendue à plusieurs reprises malgré ses plaintes auprès de ses collègues et de la production ? Dans quelle mesure cette agression sexuelle est-elle symptomatique d’un mode de fonctionnement sexiste plus large du monde de l’opéra français ? Peut-on parler effectivement d’une « loi du silence » dénoncée par la chanteuse ? Si oui, que risquent ceux et celles qui dénonceraient des faits sexistes et des violences sexuelles ?